En France, les parcs animaliers sont fermés à cause du coronavirus. Les animaux ont besoin de soins quotidiens, même s'il n'y a pas de visiteurs. A Gramat, dans le Lot, on s'organise pour les nourrir et les soigner, malgré l'absence de recettes.
Des allées désertes, une activité réduite au minimum... La situation est inédite pour le parc animalier de Gramat, dans le Lot. En temps normal, avec 90 000 visiteurs par an, il est l'un des sites touristiques les plus fréquentés du département. Mais avec l'épidémie de Covid-19 et le confinement, il a dû fermer ses portes aux visiteurs.
14 salariés travaillent ici habituellement mais le parc a dû s'adapter et ils sont désormais un peu moins nombreux au quotidien.
explique Jean-Paul Birou, le président du parc animalier de GramatNous avons organisé un service minimum avec 3 soigneurs par jour donc il y a un roulement sur la semaine et ces soigneurs assurent les soins et l'entretien des enclos et le nettoyage des enclos au quotidien.
Un millier de pensionnaires dont il faut s'occuper
Herbivores, carnivores et volatiles... Le parc abrite un millier de pensionnaires qu'il faut nourrir 2 fois par jour. Au total, ce sont 500 kilos de nourriture qui leur sont distribués quotidiennement. "On avait essayé d'anticiper" explique Thomas Bergougnoux, soigneur animalier. "Tout ce qui est nourriture animalière est livré par nos fournisseurs, toujours présents." Pour l'instant, toutes les livraisons de nourriture ont été maintenues et le parc ne manque pas de nourriture pour ses animaux.Absence de recette et embauches saisonnières reportées
Le problème en revanche, c'est l'absence totale de recettes et les frais importants de fonctionnement qu'il faut bien assumer. A la veille des vacances de Pâques, qui sont d'ordinaire une période de forte fréquentation, le coup est dur. Pour faire face temporairement, l'embauche des 9 saisonniers prévue la semaine prochaine a été reportée. Et le parc prépare activement sa saison, pour attirer un maximum de public dès qu'il pourra rouvrir.Voir ici le reportage d'Eric Marlot et Régis Dequeker :