Le 21 janvier dernier, un camion de 40 tonnes avait emprunté le pont de Touzac dans le Lot interdit aux véhicules de plus de 16 tonnes, entraînant des dégradations. Le chauffeur devait être jugé aujourd'hui à Cahors pour mise en danger de la vie d'autrui mais l'audience a été reportée.
Trois mois après les faits, le chauffeur du poids-lourd qui avait franchi le pont de Touzac dans le Lot devait être jugé ce 7 avril 2022 devant le tribunal correctionnel de Cahors mais l'audience a été reportée au 21 octobre 2022.
Le 21 janvier, son poids-lourd de 40 tonnes était resté coincé sur ce pont suspendu qui enjambe le Lot. Interdit aux véhicules de plus de 16 tonnes, l'ouvrage avait subi d'importantes dégradations et reste toujours fermé à la circulation.
Chauffeur ukrainien
Le chauffeur ukrainien devait comparaître pour mise en danger de la vie d'autrui, dégradation de bien d'utilité public, circulation en surcharge et non respect des règles de sécurité routière sur un pont. Lors de sa garde à vue, le conducteur aurait expliqué avoir suivi son GPS.
Compte tenu du contexte géopolitique actuel avec le conflit russo-ukrainien, l'homme pourrait ne pas se présenter à la barre. Le tribunal a reporté l'audience au 21 octobre 2022.
Le douloureux souvenir du pont de Mirepoix
Même si le cas du franchissement du pont de Touzac se conclut par des dégradations matérielles, tout le monde a encore en mémoire le drame de Mirepoix-sur-Tarn en Haute-Garonne. Le 18 novembre 2019, ce pont s'effondrait sous le poids d'un camion de 44 tonnes, faisant deux victimes, le chauffeur du camion et une adolescente de 15 ans qui se trouvait dans une voiture emportée par la chute du pont.