Dans le Lot, Figeac Aero, sous-traitant d'Airbus, se prépare à réduire ses coûts et son personnel face à la crise

L'équipementier aéronautique Figeac Aero (Lot) annonce une perte nette de 13,8 millions d'euros lors de son exercice 2019-2020 et s'apprête
à "adapter sa structure de coûts au caractère durable de la crise" qui frappe le secteur.

Sous-traitant d'Airbus, Figeac aéro est touché de plein fouet par la baisse des carences aéronautiques et selon La Tribune, Figeac Aéro, le groupe lotois, prépare "un plan de réduction de postes significatifs" pour septembre. 
Lors de son exercice précédent, l'équipementier avait enregistré un bénéfice net de 11,1 millions d'euros. Sur celui clos au 31 mars, son bénéfice opérationnel s'est établi à 12,3 millions, mais le coût de l'endettement et des pertes de change ont plombé les comptes, indique-t-il dans un communiqué.
 Le résultat net ne prend "pas en compte l'impact fortement négatif de la revue en cours [de la valeur] des actifs" afin de refléter la baisse des cadences de production imposées par les donneurs d'ordre.
 Airbus et Boeing ont drastiquement réduit leur production pour faire face à une demande en berne d'avions neufs de la part de compagnies aériennes mises à genoux par l'épidémie due au coronavirus.
Si l'effet de la crise sanitaire ne s'est fait sentir en mars qu'à la toute fin de l'exercice, Figeac Aero, qui estime avoir un niveau d'activité
"proche de 40%", s'adapte aux vents contraires.
 L'entreprise lotoise, déjà touchée par la crise du Boeing 737 Max et du décalage de la certification du Boeing 777X, doit désormais affronter les baisses de cadence sur tous les autres programmes d'avions pour lesquels elle fournit des équipements.

Figeac Aero a déjà traversé différentes crises et démontré à chaque fois sa capacité à rebondir".

Jean-Claude Maillard PDG Figeac Aero


Le groupe, qui a réintégré la production de certaines pièces auparavant sous-traitées, a recours au dispositif de chômage partiel et a réduit de 30%, soit 600 personnes, ses effectifs hors de France.
 Il a par ailleurs obtenu 80 millions d'euros de prêts garantis par l'État qui  permettent d'assurer la continuité opérationnelle du groupe.
en se disant "convaincu de renforcer sa position concurrentielle post Covid-19".  Le groupe indique toutefois étudier "des mesures pour adapter la structure de coûts au caractère durable de la crise", qu'il communiquera le 7 septembre.
  
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