Le personnel soignant se mobilise pour sauver les 38 lits dédiés, au sein du centre de rééducation fonctionnelle de la Roseraie, à la convalescence de malades cardiaques. De son côté, la direction évoque une reconversion du service. Une pétition de soutien en ligne a recueilli 23 000 signatures.
L'annonce est tombée comme un couperet à la fin du mois de juillet. Le service de réadaptation cardiaque dans lequel ils travaillent, pour certains depuis plusieurs années, allait cesser son activité.
4 infirmières, 9 aides-soignantes, 1 kiné... au total, une vingtaine de personnes sur les 230 emplois que compte le centre de rééducation, sont concernées par la disparition de ce service, même si de son côté, la direction préfère parler de reconversion.
On perd encore une offre de soins au niveau du département du Lot qui est déjà pauvre sur ce type de spécialités.
Installé au sein du centre de rééducation fonctionnelle de la Roseraie à Montfaucon, le service de 38 lits accueille des malades cardiaques en convalescence, le plus souvent après une hospitalisation. Des patients venus parfois de loin, reprendre des forces dans cet établissement installé au coeur du parc régional des Causses du Quercy.
Un manque de personnel
Depuis plusieurs années, cette spécialité est confrontée à un turn over important de son personnel médical. Onze départs en quelques mois et d'autres à venir. Une situation que les représentants syndicaux ne veulent pas voir comme une fatalité. "La direction annonce la fermeture pour le 28 août au motif qu'on manque d'infirmières et qu'on peut pas boucler le planning de septembre. Pour nous, c'est pas entendable parce que cette fermeture se fait sans aucune recherche de solutions avec l'équipe" explique Nelly Dufour, infirmière et déléguée CGT au sein de l'établissement.Décidés à sauver leur emploi et leur service, le personnel médical entend bien se faire entendre par sa direction. Dans ce combat, elle peut compter sur le soutien de nombreuses personnes. Une pétition en ligne lancée sur le site Mesopinions.com a recueilli à ce jour plus de 23 000 signatures. Un rassemblement est par ailleurs prévu le lundi 24 août devant l'établissement.