Les salariés de la Banque de France dénoncent au niveau national les suppression de postes et le mouvement de concentration des services dans les grandes villes, au détriment de communes plus petites, comme Cahors, passée de 31 emplois il y a 13 ans à prochainement 6 emplois.
Il y avait plus de journalistes que d'employés de la Banque de France mardi matin devant l'établissement de Cahors.
Un mouvement de grève national y était observé pour dénoncer les suppressions d'emplois, la délocalisation des services dans les grandes villes, et par conséquent la dégradation de la qualité des prestations offertes aux usagers.
A Cahors, les effectifs ont ainsi fondu, de 31 salariés en 2004 à 6 salariés d'ici 2018.
C'est que le numérique et la digitalisation ont bouleversé les organistions de travail.
Le tri des billets, qui était fait à la main dans les agences, a été automatisé.
Idem pour les dossiers de surendettement, qui ne sont plus montés à la main, mais digitalisés.
D'où la réorganisation en cours à la Banque de France. Certaines succursalles risqueraient, selon les syndicats, jusqu'à la fermeture.
Le plan de mobilité mis en place par la direction inquiète les salariés, dont les syndicats ont organisé la mobilisation pendant toute a semaine.