A Espédaillac, tout le monde connaît Stéphane Rossignol. Depuis 24 ans cet enfant du pays officie derrière les fourneaux de l'auberge du village. Mais dès que ses clients sont partis, le restaurateur se transforme en coutelier, une passion de toujours. Il a créé le lotois.
Stéphane Rossignol, affiche un sourire permanent. A Espédaillac tout le monde connaît l'aubergiste et sa bonne humeur. Depuis 24 ans cet enfant du pays est le restaurateur du village.
Dès que les clients sont partis, Stéphane change de tablier : Adieu casseroles, fouets et piano, le restaurateur se transforme en coutelier, une passion qui remonte à sa plus tendre enfance.
Il y a deux ans, Stéphane s'est mis en tête de créer son couteau idéal. Après un stage à Thiers, capitale de la coutellerie, il réalise son premier modèle. Un couteau simple, inspiré de ceux qu'il utilise en cuisine.
Ce petit couteau, Stéphane l'appelle le Lotois et lui associe le numéro du département, 46 en chiffres romains : XLVI.
Ses premiers clients sont les habitués de son restaurant.
Ses réalisations plaisent, au point qu'il décide d'élargir la gamme en s'inspirant toujours de son modèle de base.
La fabrication des lames et des manches est sous-traitée et il se charge des finitions et de l'assemblage.
Stéphane Rossignol a déjà en tête beaucoup d'autres déclinaisons de son Lotois original. Mais celui qui se dit artisan plus qu'artiste n'envisage pas pour autant d'abandonner définitivement les fourneaux pour la forge.
Le contact lui manquerait trop.
Le reportage d'Eric Marlot et Jean-Pierre Jauze
