Terre de tradition radicale-socialiste, le Lot ne devrait pas basculer aux élections départementales des 22 et 29 mars prochains. La droite n'y présente d'ailleurs pas des candidats partout. Mais le Front National est en embuscade.
C'est la socialiste Geneviève Lagarde qui a été désignée par le PS (allié au PRG) pour être la chef de file des candidats PS-PRG à ces élections départementales dans le Lot. Si elle est élue présidente après les élections des 22 et 29 novembre prochains, le département aura donc connu trois exécutifs en moins d'un an : après le départ de Gérard Miquel, élu maire de Saint-Cirq-Lapopie, c'est Serge Rigal qui a fait l'intérim à la présidence. Mais c'est aujourd'hui une femme qui est donc candidate à sa succession.
La gauche, derrière la bannière de Geneviève Lagarde, veut renforcer sa majorité. Face à elle, UMP, UDI et divers droite partent désunis. L'UMP n'a par exemple des candidats que dans 3 des 17 cantons du département.
A gauche du PS en revanche, le Front de gauche et les écologistes se sont alliés, pour proposer une alternative et font campagne notamment "contre la politique d'austérité du gouvernement".
Enfin, le Front National, fort de sa percée aux Européennes (en tête avec 18,82 % des suffrages), présent sur tous les cantons pour la première fois, espère créer la surprise.
EN VIDEO / les enjeux des départementales dans le Lot :