Les discussions exclusives menées avec Éric Besson, propriétaire des Sources du Pestrin, pour la reprise des eaux de Quézac, embouteillées en Lozère, ont été stoppées, a annoncé jeudi Nestlé Waters France.
L'arrêt des discussions exclusives pour la cession des eaux Quézac a été annoncé par Nestlé
D'un commun accord, M. Besson et Nestlé Waters France ont décidé d'arrêter le processus en cours, ayant pris acte de l'impossibilité de réunir les conditions indispensables à la réalisation du projet", a expliqué Nestlé Waters France dans un communiqué.
"La marque Quézac continue de garder sa place au sein du portefeuille de Nestlé Waters en France et de bénéficier du soutien prévu à son développement", ajoute le groupe, qui précise que la cession de sa filiale "demeure une option possible" afin de donner à Quézac "les meilleurs atouts pour répondre à ses ambitions".
Nestlé Waters France était entré début mai en négociations exclusives pour céder sa filiale Nestlé Waters Supply Centre, qui exploite la source d'eau de Quézac en Lozère.
L'acheteur potentiel était l'homme d'affaires ardéchois Éric Besson, qui dirige une société d'immobilier à Paris et détient depuis 2012 les Sources du Pestrin en Ardèche.
En début d'année, Nestlé Waters avait annoncé aux salariés qu'il souhaitait vendre l'eau de Quézac, suscitant l'inquiétude sur le site de l'usine d'embouteillage qui emploie 70 personnes.
Cette éventualité d'une reprise par Eric Besson a occasionné un mouvement social mené notamment par la CGT et occasionné un blocage de la production pendant quatre jours et demi, selon la direction.