La Préfecture de Lozère a fait arrêter Moussa Tambadou pour le conduire au centre de rétention administrative de Toulouse en vue de son expulsion

30 000 signatures en soutien à Moussa, un jeune Malien apprenti dans une blanchisserie menacé d’expulsion avait été recueillies avant son arrestation.

La Préfecture de Lozère a fait arrêter le jeune Moussa Tambadou pour le conduire au centre de rétention administrative de Toulouse en vue de son expulsion.

Moussa avait eu un contrat d'apprentissage d'un an à la blanchisserie le Lavoir des Causses et cette entreprise lui offrait un CDI à l'issue de sa formation. 

Le jeune Malien travaillait dans cette entreprise comme apprenti depuis septembre 2020. Mais à sa demande de régularisation, après ses 18 ans, son titre de séjour a été refusé.

Il a reçu une obligation de quitter le territoire français le lundi 26 juillet. Assigné à résidence, Moussa ne pouvait plus travailler à la blanchisserie, malgré une promesse d’embauche en CDI.

Dans une publication Facebook, l' ancien employeur de la blanchisserie du Lavoir des Causses avait bon espoir pour Moussa , installé à Mende. 

La préfète de Lozère lui a accordé une prolongation de son Obligation de Quitter le Territoire Français pour une durée de 6 mois. Un signe d'espoir pour Moussa... on n'en sait rien mais on travaille pour apporter à la préfecture de Lozère la preuve formelle de son identité et ainsi peut-être revoir leur position sur la situation de notre jeune apprenti," indique la publication en date du 19 décembre. .  

Moussa a été arrêté ce matin et placé au centre de rétention de Toulouse en attendant d'être reconduit à la frontière. 

Une pétition ayant reçu près de 30 000  signatures avait été mise en ligne. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité