Entre la présence de loups sauvages, et les bêtes qui se sont échappées du Parc du Gévaudan, après un acte de malveillance, les éleveurs de Lozère, les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA 48 et 43, sont en colère. Ils réclament plus de transparence dans la gestion des animaux dans les parcs animaliers.
Des bêtes ont été observées dernièrement, à plusieurs reprises, entre Lozère et Haute-Loire, dans les secteurs de Saugues, Sainte-Eulalie et Le Malzieu, parfois en plein jour. Des individus qui s’apparenteraient à des loups et que les éleveurs ont photographié, près de Croisances, aux confins de la Haute-Loire et de la Lozère.
Quelques semaines avant la mise à l’herbe des brebis, les éleveurs alertent. Ils redoutent la multiplication d’attaques.
Une semaine après l'effraction au parc du Gévaudan, les 2 syndicats agricoles demandent des mesures de sécurité renforcées dans les parc animaliers.
Selon, les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA de Lozère et de Haute-Loire, personne n’est en capacité d’affirmer avec exactitude le nombre loups se trouvant encore liberté. Un au dernier comptage officiel, du 15 mars.
Alors qu’on nous annonce un arrêté «autorisant l’ONCFS, à procéder à leur capture par téléanesthésie ou en cas d’urgence absolue à les abattre», nous pensons que l’urgence est largement atteinte. Aussi, nous réclamons à ce que dans les plus brefs délais, les mesures les plus efficaces soient prises. Il est inconcevable que 7 jours après leur fuite du parc, des loups soient encore dans la nature. Connaissant la véritable menace que représente ce prédateur face à l’élevage, il ne pourra être toléré le moindre dégât lié à cet acte de vandalisme ; notamment sur les exploitations agricoles, déjà soumises à un contexte socio-économique particulièrement difficile.
D’autre part, les sanctions qui seront prises contre les auteurs de cet acte devront être les plus lourdes possibles, à hauteur de leur inconscience.
Par ailleurs, la FDSEA a demandé avec la FNO un rendez-vous avec Ségolène Royal, afin d’imposer une meilleure gestion des risques liés à ces parcs animaliers. Cela devra notamment passer par une totale transparence des populations de loups captifs, via des contrôles de l’administration, à l’instar de ce qui est pratiqué sur les exploitations agricoles. Des mesures de géolocalisation des animaux seraient également à prévoir.