Cela fait maintenant dix jours que le parc des loups du Gévaudan en Lozère a été victime d‘une effraction malveillante. Des loups en avaient profité pour prendre la poudre d’escampette. Depuis, cinq d’entre eux ont regagné leur enclos, mais un individu est toujours dans la nature.
Au total, ce sont six prédateurs qui avaient réussi à s'enfuir lorsqu'un portillon a été fracturé.
Dix jours après, un individu manque toujours à l'appel dans l'enclos scientifique du parc du Gévaudan à Saint-Léger-de-Peyre en Lozère. Est-il caché, s'est-il éloigné ou a-t-il regagné son enclos sans être vu ?
Les organisations syndicales agricoles veulent sortir de l’incertitude et réclament que la direction du Parc procède à un comptage.
Il faut qu'on arrête de nous mener en bateau, il faut compter les loups dans l'enclos pour savoir avec certitude combien ils sont dehors, je ne comprends pas qu'on ne les compte pas" s'exclame Alain Pouget de la Coordination rurale 48.
Pour les gestionnaires du parc, une opération de comptage risquerait de stresser encore plus l’éventuel loup en liberté et donc, de compromettre son retour.
Nous mettons tout en oeuvre pour repérer le loup et le faire entrer dans l'enclos. Pour cela nous devons agir le plus calmement possible. Nous y travaillons nuit et jour" explique Joseph Matera, directeur du parc des loups du Gévaudan.
Si le loup ne se manifeste pas d'ici une semaine, la préfecture et les gestionnaires du parc devraient procéder au comptage.
Enfin si le loup en liberté se rapproche trop près des habitations, le préfet a pris un arrêté qui autorise sa capture par anesthésie ou à l'abattre en cas d'urgence absolue.