Lozère : une start-up redonne vie aux petits commerces contre la concurrence d'internet

En Lozère, la start-up Hobbystreet propose sur son site internet des ateliers animés par des commerçants. Cuisine ou artisanat, l'objectif est de faire revenir les clients dans les magasins pour lutter contre la concurrence d'internet.

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Comment animer son commerce et en faire un lieu de vie ? A l’heure des achats de Noël, et avec la concurrence de plus en plus vive des sites marchands d’internet, la question est cruciale. Une start-up crée en Lozère a peut-être la solution. Hobbystreet, c’est son nom, propose d’organiser des ateliers chez les artisans et commerçants grâce à son site internet.

A Marvejols, Maud Caillat propose un atelier création dans sa boutique de fleuriste. Centre de table ou couronne de sapin, on y apprend les bases pour décorer sa maison à Noël. Une des quatre participantes, s’enthousiasme : « C’est mieux que sur youtube ou sur des papiers ici on peut discuter. »

"Créer un lien affectif"

Cet atelier, ces lozériennes l'ont trouvé sur le site internet de Hobbystreet. Un site né à la Canourgue, petit village du sud de la Lozère. La start-up part d'une idée simple : créer une plate-forme recensant des ateliers proposés par des commerçants et des artisans. C'est Sandrine Planchon, la créatrice du site, qui démarche les professionnels.
Reportage : A. Grellier, Y. Le Teurnier

« Continuer à faire se déplacer les clients vers le magasin, c’est très compliqué », explique la jeune entrepreneuse, « aujourd’hui, quand un professionnel anime un atelier, il donne l’occasion à ses clients de venir. L’intérêt c’est surtout de créer un lien affectif avec ses clients pour qu'ils reviennent. »

Bientôt à Montpellier

Pour cet atelier d'une heure et demie, les quatre décoratrices amatrices de l’atelier de Maud Caillat ont payé 23 euros. Hobbystreet se rémunère en prélevant 20% de cette somme. Le reste constitue un apport bienvenu pour le commerce.

Après une phase de test sur la Lozère de deux années, Hobbystreet se lance à partir de janvier sur Montpellier et Paris, avant peut-être, un développement à l'international.
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