Pour protéger les troupeaux face à la recrudescence d’attaques des loups, le préfet de la Lozère autorise deux tirs de défense supplémentaires fixant le plafond à 40 loups abattus en France, pour l’année 2016/2017 et non plus 38.
Le préfet de la Lozère avait suspendu les autorisations de tirs de défense après qu’un 38ème loup ait été abattu en France.
Il vient de porter le plafond à 40 loups, autorisant ainsi deux tirs de défense supplémentaires pour la période 2016/2017.
En Lozère sur la période 2016/2017 s'étalant du 1er juillet au 31 juin, plusieurs loups ont été tués par des éleveurs pour protéger leur troupeau.
Un nouveau plafond va être fixé pour la période 2017/2018.
Les éleveurs souhaitant bénéficier d’une autorisation de tirs de défense de leurs troupeaux exposés à la prédation pour la période 2017-2018 doivent en faire la demande auprès de la Direction départementale des territoires de la Lozère.Tirs de loup ? qu'est ce que c'est ?
En France, le loup est une espèce très protégée, mais des dérogations existent concernant l'abattage des loups et elles sont encadrés par le ministère de l'écologie et de l'agriculture.
Le protocole permet aux préfets d’ordonner :
– des « tirs de défense » : ils sont réalisés avec des armes létales par un tireur autour d’un troupeau sur des loups théoriquement en situation d’attaque.
– des « tirs de défense renforcée » : 10 tireurs peuvent être déployés simultanément autour du troupeau.
– des « tirs de prélèvement » : ils ne sont pas déstinés à protéger un troupeau précis, mais ils autorisent la destruction, sur une zone définie, d’un ou plusieurs loups. Valables 1 mois, ils peuvent être mis en œuvre par les lieutenants de louvèterie, des chasseurs sous contrôle théorique de l’ONCFS.
– des « tirs de prélèvement renforcé » : pouvant être autorisés même en l’absence de troupeau dans la zone, être mis en œuvre pendant 6 mois, et être réalisés directement par les chasseurs à l’occasion de leurs chasses au grand gibier en battue ou à l’affut/approche.