En Lozère, le niveau 3 du plan canicule a été activé. La chaleur pourrait encore s'accentuer dans le sud du département. Et même en altitude, les éleveurs doivent s'adapter, comme sur le causse de Sauveterre par exemple.
Le soleil se lève tout juste.
La chaleur ne s'est pas encore abattue sur le causse de Sauveterre.
A l'intérieur, Dorian Boiral s'active. C'est l'heure de la traite pour ses 570 brebis.
Le mercure monte, la production de lait baisse
Elles sont un peu moins généreuses qu'à leur habitude. Car lorsque le mercure monte, la production de lait, elle, diminue."Ca varie, mais ça peut aller de moins 15 à 25-30%", précise Dorian Boiral, éleveur de brebis laitières. En ce moment encore on n'est pas trop sec, donc la baisse elle est moins dure. Mais si les fortes chaleurs étaient doublées d'une période de sécheresse, là, on aurait des baisses très conséquentes"."Elles peuvent produire jusqu'à 30 pour cent de lait en moins"
Le thermomètre va dépasser les 30 degrés
Sitôt la traite terminée, le troupeau prend la direction des pâturages.32 degrés attendus aujourd'hui..
Lorsqu'il fait trop chaud, les brebis ne mangent plus
Mais lorsque la température grimpe, les brebis se couchent et cessent de s'alimenter.L'éleveur est donc été obligé de s'adapter.
"On les sort souvent un petit peu plus tôt, on arrive à les sortir une heure plus tôt que d'habitude et après derrière si ces fortes chaleurs devraient durer sûrement qu'on les sortirait de très bonne heure c'est à dire vers 5h30-6h du matin et on les trairait en les rentrant, on les ressortirait le soir mais à 8h30-9h jusqu'à minuit".
Toute la journée, Dorian Boiral va surveiller l'approvisionnement en eau de ses brebis.
En période de fortes chaleurs, son troupeau peut boire jusqu'à 2500 litres d'eau.