L’IRM (Imagerie par résonnance magnétique) de l’Hôpital Lozère, qui fonctionne depuis fin juin, a été inaugurée à Mende, en présence de la secrétaire d’Etat Ségolène Neuville
L’Hôpital de Mende partageait depuis 2005 une IRM mobile avec les centres hospitaliers d’Alès et de Bagnols-sur-Cèze. Cet appareil a ensuite été sédentarisé il y a deux ans, avant de laisser sa place à la nouvelle IRM, fixe.
« On passe d’un appareil qui était lent, avec des images de qualité moyenne, à un appareil beaucoup plus rapide et une qualité qui n’a absolument rien à voir », explique Dr Didier Putod Président de la commission médicale d'établissement
Une prise en charge facilitée
L'IRM (imagerie par résonnance magnétique) étudie avec une grande précision de nombreux organes tels que le cerveau, la colonne vertébrale, les articulations et les tissus mous.Avec l’ancienne IRM, une centaine d’examens étaient réalisée chaque mois. L’Hôpital Lozère en effectue à présent le triple. Le raccourcissement des délais d’obtention de rendez-vous attire maintenant des patients d’autres départements. Les Lozériens n’ont à l’inverse plus besoin de trouver de la place ailleurs. C’est notamment la prise en charge des AVC (accident vasculaire cérébral) qui est facilitée.
Des AVC plus faciles à détecter
« Faire un AVC au fin fond de la Lozère, c’est gravissime, ça l’était. Aujourd’hui, la personne est emmenée rapidement auprès de l’IRM et le diagnostic peut être fait par télé-médecine, directement de Montpellier ou de Nîmes, et les instructions données sur place. Donc une vie peut être sauvée grâce à ça. », pour Michel Roche, représentant des usagers.Le recrutement dans les jours prochains d’un troisième radiologue va permettre d’augmenter encore un peu plus le nombre de rendez-vous donnés.