Fumigènes et banderoles devant l'usine de fabrique de bonbons Haribo à Uzès dans le Gard. Les salariés défendent un représentant CGT menacé de licenciement pour fautes graves. Il est accusé de vol et de destruction de stocks.
Le syndicat CGT parle de licenciement abusif, la direction de fautes graves.
Un employé de la fabrique de bonbons d'Uzès est accusé de vol, de destruction de stocks et de ralentir la production.
Ces collègues ont décidé de manifester une nouvelle fois devant l'usine pour le soutenir.
Le salarié âgé de 43 ans représentant CGT au comité d'hygiène et de sécurtié de l'entreprise a été mis à pied le 6 décembre dernier.
Philippe Poutou soutient les manifestants
Parmi les 150 personnes présentes l'ancien candidat à l'élection présidentielle Philippe Poutou (NPA), ont manifesté jeudi devant l'usine Haribo
à Uzès (Gard), en soutien à un salarié menacé de licenciement.
"Le fait que ce soit un salarié protégé est à dissocier totalement dans cette affaire", a déclaré Gilbert Bec, directeur industriel de l'entreprise, soulignant que les faits dont la direction a eu connaissance "sont graves".
"Ce salarié avait déjà fait l'objet d'une procédure disciplinaire avec mise à pied il y a quelques mois", a rappelé M. Bec, précisant que les manifestants étaient
essentiellement des syndicalistes car "le personnel du site ne s'est pas mobilisé".
