La France a présenté ce lundi 25 septembre son dossier de candidature pour organiser la Coupe du Monde de Rugby en 2023. Toulouse fait partie des 9 villes-hôtes. Une liste dont Montpellier a été écartée. Réponse le 15 novembre.
Après son grand oral de ce lundi, la France saura le 15 novembre prochain si elle est choisie par la Fédération Internationale de Rugby pour organiser la Coupe du Monde en 2023. Deux autres pays sont en lice : l'Irlande et l'Afrique du Sud. La Fédération internationale choisira le pays hôtes le 15 novembre prochain.
A Toulouse, on va suivre cela de près car la capitale régionale et son Stadium font partie des 9 villes-hôtes prévues pour l'évènement avec Lille (stade Pierre-Mauroy), Nantes (La Beaujoire), Bordeaux (Matmut Stadium), Marseille (Vélodrome), Nice (Allianz-Riviera), Lyon (Parc OL), Saint-Etienne (Geoffroy-Guichard) et Saint-Denis (Stade de France).
En revanche, la Fédération Française de Rugby (FFR) a écarté Montpellier et le Stade de la Mosson, qui avait pourtant déjà accueilli la dernière édition de la Coupe du Monde de rugby en France en 2007 : officiellement c'est en raison du risque d'inondation du site que la candidature de Montpellier a été rejetée en juin dernier.
Après l'Euro 2016 de football et avant les Jeux Olympiques de Paris en 2024 (pour lesquels Toulouse accueillera des matchs de football), le Stadium de Toulouse pourrait donc retrouver encore un événement mondial.
La candidature de la France s'appuie sur les infrastructures rénovées ou construites pour l'Euro 2016 de foot mais aussi sur l'expérience du pays en matière de sécurité acquise à cette occasion.
La lutte sera difficile face à l'Irlande et à l'Afrique du Sud. D'autant que le projet est porté par le président de la FFR, Bernard Laporte, dont l'image internationale peut être impactée par "l'affaire Altrad/Laporte".
