L'appel à témoin aurait porté ses fruits. Un portrait-robot de l'agresseur présumé de la joggeuse, tuée jeudi soir à Courbessac, dans le Gard, est en cours d'élaboration par les services de police.
L'enquête au sein de la famille et du voisinage de cette femme de 33 ans d'origine tunisienne se poursuit très discrètement. La police étudie les enregistrements vidéo de la commune et recueille des témoignages précieux, pour établir le portrait-robot d'un suspect.
Ce portrait-robot d'un suspect est en passe d'être réalisé mais il n'est pas encore diffusé. De nombreuses vérifications sont en cours.
Toute personne ayant des éléments à communiquer aux enquêteurs est invitée à composer le 04.67.99.35.97.
Le compagnon de la victime, âgé de 41 ans, a été mis hors de cause, samedi soir.Le portrait-robot d'un suspect du meurtre de la joggeuse jeudi à Nîmes a été réalisé mais pas encore diffusé, les policiers pratiquant encore des vérifications, a-t-on appris dimanche de source proche du dossier.
L'enquête de voisinage et l'appel à témoins lancé vendredi soir ont permis aux enquêteurs du SRPJ en charge du dossier de dresser un portrait-robot d'un suspect, a expliqué une source proche du dossier.
Cependant, les policiers souhaitent procéder à un certains nombres de vérifications sur la pertinence de la piste avant de diffuser ce portrait robot, a ajouté cette source. Des vérifications qui pourraient prendre deux à trois jours, a précisé cette source.
Outre l'appel à témoins, depuis le début de l'enquête, les policiers ont passé au crible les données des fichiers des délinquants sexuels du Gard et des départements limitrophes.
Des investigations ont également été lancées sur les habitants de secteurs de Courbessac, un paisible quartier résidentiel de Nîmes et sur les alentours.
Les premiers résultats de l'autopsie pratiquée vendredi ont permis de confirmer que la victime, mère de trois enfants, a été tuée à l'arme blanche et victime d'une agression sexuelle.
Le corps de la jeune femme a été découvert jeudi soir, présentant des blessures à la tête et au cou. Il reposait sur un chemin dans le secteur de Courbessac, où la victime avait l'habitude de courir. Elle était partie vers 17h pour une vingtaine de minutes.
Selon une source proche de l'enquête, les résultats des analyses des traces biologiques prélevées sur la scène de crime, sur des objets et sur le corps de la jeune femme, devraient être connus lundi.