Plusieurs sources proches de l'enquête parlent de nombreux coups donnés par une arme blanche. L'attaque de la jeune femme a été particulièrement violente, avec un acharnement sur le visage et la gorge.
La joggeuse découverte morte, jeudi soir, n'a pas été victime de violences sexuelles, ce sont les premiers résultats de l'autopsie réalisée, vendredi, qui le révèlent. Mais l'agression sexuelle n'est pas exclue. Les enquêteurs n'abandonnent pas la piste de la tentative de viol. L'auteur des faits aurait pu être dérangé pendant son crime.
L'autopsie révèle, par ailleurs, que la victime est bien décédée de sa plaie à la gorge et de la rupture d'une artère.
La police de Montpellier est à nouveau présente sur les lieux ce samedi : enquête de voisinage, exploitation d'éventuelles images de vidéo-surveillance et audition des proches, toutes les pistes sont exploitées.
La police a mis hors de cause le compagnon de la victime âgé de 41 ans qui avait signalé sa disparition.
Toute personne ayant des éléments à communiquer aux enquêteurs est invitée à composer le 04.67.99.35.97.
Les premiers résultats de l'autopsie de la joggeuse de 33 ans, tuée jeudi à Nîmes, confirment un meurtre "à l'arme blanche", a indiqué samedi le parquet de Nîmes.
La victime, mère de trois enfants, a été trouvée jeudi soir peu après 22h00, les vêtements en désordre. Deux pierres ainsi qu'une lame de cutter portant des traces de sang ont été également retrouvées à proximité du cadavre.
Le corps, présentant des blessures à la tête et au cou, reposait sur un chemin dans le secteur de Courbessac, où la victime avait l'habitude de courir. Elle était partie vers 17h00 pour une vingtaine de minutes.
Selon une source proche de l'enquête, les résultats des analyses des traces biologiques prélevées sur la scène de crime, sur des objets et sur le corps de la jeune femme, devraient être connus lundi.
"Selon l'autopsie, on ne peut pas parler de viol, mais d'agression sexuelle. La victime se serait débattue et l'agresseur n'aurait pas pu parvenir à ses fins", a précisé cette même source commentant les premiers résultats de l'examen médico-légal.
Suite à l'appel à témoins lancé vendredi par la police judiciaire de Montpellier en charge de l'enquête, plusieurs témoignages ont été reçus par les enquêteurs qui en vérifient la cohérence, "car des choses signalées sont infondées ou n'ont rien à voir avec l'affaire", a indiqué une source proche de l'enquête.
La police a mis hors de cause le compagnon de la victime âgé de 41 ans qui avait signalé sa disparition.
"L'enquête de voisinage se poursuit", a par ailleurs affirmé le procureur adjoint de Nice, Stéphane Bertrand. La PJ est notamment en train de faire des recherches approfondies sur les habitants du hameau de Courbessac où le meurtre s'est produit.
Les enquêteurs passent, de plus, au crible les données des fichiers nationaux des personnes condamnées pour meurtre et viols, des recherches étendues au Gard, au Vaucluse et aux Bouches-du-Rhône, a précisé une source proche de l'enquête.