Les jeunes de Marsillargues, dans l’Hérault, refusent de voir les festivités bouvines disparaître et s’opposent aux décisions prises par des municipalités voisines de diminuer la fréquence des événements.
L’heure n’est plus totalement à la fête à Marsillargues, en petite Camargue, ou plutôt, elle ne l’est plus assez : depuis le début des festivités traditionnelles, les jeunes du village manifestent et bloquent les arènes.
Ils ont peur de voir disparaître la tradition taurine car certains villages ont pris des mesures : à Vauvert cette année, la fête se termine une heure plus tôt, à Aigues-Vives, un week-end a été supprimé.
L’Union des jeunes de Provence, de Camargue et du Languedoc, qui regroupe 23 associations, dénonce ces changements, liés à des décisions préfectorales.
Reportage d’Armelle Goyon et Stéphane Taponier.
Goyon A./Taponier S.
A Marsillargues, déjeuner au pré, abrivado, bandido et course camarguaise ont encore lieu tous les jours. Mais c’est moins que l’an dernier.
La maire, Bernadette Vignon, explique ce choix par la baisse des dotations de l’Etat, mais comme les jeunes, veut que les traditions continuent.