Montpellier : face à l'escalade "d'une violence sans limites", les policiers manifestent devant les commissariats

 Les policiers se sentent "lâchés" par les institutions ; il réclament des réponses pénales adaptées face à l'escalade de la violence.

A leur façon, car ils n'ont pas le droit de manifester, ils expriment leur colère de plus en plus souvent.
Une fois de plus, les policiers de France, à l'appel du syndicat Unité SGP-FO se sont rassemblés devant les commissariats centraux à midi pile. Pour alerter l’opinion sur l’escalade de la violence, "une violence qui n’a plus de limites", disent-ils , en référence notamment aux derniers événements à Herblay où les représentants de forces de l’ordre ont essuyé une tentative d’assassinat, sauvagement agressés par plusieurs individus, et encore ce week-end à Champigny-sur-Marne après l'attaque d'un commissariat.

"On est dans une escalade qui ne semble plus pouvoir s'arrêter. Ici nous ne sommes pas en reste »

Yann Bastière, Unité SGP FO 34

souligne Yann Bastière, du syndicat Unité SGP FO qui a appelé à se rassembler . "Nous avons encore un exemple de cette violence sans limites avec la course poursuite avec les mineurs non-accompagnés à Montpellier la semaine dernière. On a frôlé le drame avec un refus d’obtempérer, une course-poursuite et une circulation a contresens cours Gambetta avec trois mineurs de 14, 15 et 16 ans qui venaient de voler une voiture et de commettre un cambriolage à Perols".

Radicalisation de la violence

"Les délinquants sont plus violents, sans limites, la peur du gendarme n’existe plus depuis longtemps"

Yann Bastière, policier

souligne le policier. 
Le syndicat demande des réponses pénales fermes à l’encontre des auteurs.
« Aujourd’hui il n’y a pas de réponse pénale assez dissuasive pour mettre fin à ces agissements", ajoute Yann Bastière.

Colère, exaspération

Les policiers sont exaspérés face à cette escalade de la violence. Exaspérés et en colère, ils se sentent lâchés par les institutions.
 

« On nous qualifie de dernier rempart de la République mais nous n’avons pas de soutien sauf en paroles. On ne veut plus de déclaration d’amour on veut des preuves d’amour.

Yann Bastière, syndicat de police Unité SGP-FO


On ne veut plus de déclarations d’intention mais des faits.

Dans l’Hérault, des rassemblement sont prévus à Beziers , Agde, Sète, et à Perpignan dans les Pyrénées-Orientales.Le président de la République recevra les orgasisations syndicales des policiers jeudi 15 octobre, et ils ont rendez-vous mercredi 14 au ministère de l'Intérieur.
 
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