Les pompiers volontaires de Sète dans l'Hérault réclament la reconnaissance de leur formation de sous-officier. Ils se sont déclarés "indisponibles" pour leurs gardes afin de se faire entendre.
Les pompiers volontaires de Sète se sont déclarés "indisponibles", depuis samedi, pour réclamer la reconnaissance de leur formation.Sur les 63 volontaires de la caserne, ils sont 10, chaque jour jusqu’à lundi, à ne pas effectuer leur vacation de 12 heures non stop.
La raison de cette sorte de grève : l’impossibilité pour eux d’obtenir de l’avancement professionnel tant que leur formation de sous-officiers n’est pas reconnue.
Reportage d’Armelle Goyon et Stéphane Taponier.
Goyon A./Taponier S.
Autre difficulté, leurs formations vont devenir obsolètes d’ici 2019. Il leur sera alors impossible de mener une intervention sur le terrain comme ils le font aujourd’hui.
Les pompiers volontaires effectuent entre trois et six gardes par mois, payées entre 150 et 170 euros.
La caserne de Sète est tenue par un contingent composé d’autant de pompiers volontaires que de professionnels. La situation est donc difficile depuis le début du mouvement : les "grévistes" ne sont pas remplacés.