Hier matin, le président du club nîmois, Jean-Marc Conrad a été interpellé à son domicile. Il est toujours en garde à vue. Les policiers ont aussi perquisitionné le siège du club.
Les enquêteurs disposeraient d’écoutes téléphoniques accusant Nîmes Olympique d’avoir voulu acheter 3 ou 4 matchs pour assurer son maintien en ligue 2 la saison dernière.
Les joueurs et le staff technique essaient de faire comme si de rien n’était. Pas de communication officielle du club, pourtant c’est tout l’édifice du Nîmes Olympique qui se trouve aujourd’hui menacé par les soupçons de matchs truqués même si les supporters restent sceptiques.
Suite de l'affaire des matches truqués par Lemberton Léo avec
Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel
Cette affaire intervient un mois après l’incarcération de Serge Kasparian, l’un des actionnaires du Nîmes Olympique. Par ailleurs, propriétaire du cercle de jeux Cadet, il a été mis en examen pour blanchiment en bande organisée. C’est en tirant sur le fil de cette histoire dans laquelle il est question de fuites, de grosses sommes d’argent liquide, que la police aurait abouti à cette possible affaire de matches arrangés.