La présence des gendarmes a été renforcée dès jeudi soir, après l'attentat de Barcelone puis de Cambrils, à la frontière espagnole. Les autorités craignent que des complices ne s'enfuient. Tous les départements limitrophes sont touchés.
Les contrôles au frontières, déjà réalisés partiellement en parallèle de l'état d'urgence, sont renforcés entre la France et l'Espagne après l'attentat de Barcelone et Cambrils, jeudi. ""Il y a quelqu'un qui est en fuite, peut-être d'autres membres de cette cellule, donc nous avons renforcé la vigilance", a expliqué sur France Info Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur.
Tous les départements limitrophes à la frontière sont concernés. Ces contrôles renforcés ont aussi effet dans les gares dont les trains desservent l'Espagne. Dans les Hautes-Pyrénées, la présence de la gendarmerie a été renforcée au niveau du tunnel d'Aragnouet-Bielsa. Dans les Pyrénées-Orientales, aussi, les contrôles ont été renforcés, notamment au péage du Boulou. En Haute-Garonne, les forces de l'ordre ont investi la frontière entre Melles et Lez dès jeudi soir selon La Dépêche du Midi.
#Barcelone : un individu est en fuite. Nous renforçons les contrôles aux frontières avec la @policia & @guardiacivil.
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 18 août 2017
- sur @franceinfo
"Nous ne croyons pas qu'il y ait de ramifications. À un moment donné, on avait fait état de Français qui auraient pu participer à cet attentat. Nous avons regardé l'ensemble des fichiers, personne de connu ne correspond aux individus qui ont été concernés par l'attentat espagnol", a expliqué vendredi matin Gérard Collomb.
L'attentat de Barcelone, une camionnette qui a foncé sur la foule sur l'avenue de La Rambla, a fait au moins 13 morts et plus d'une centaine de blessés. Dans la nuit de jeudi à vendredi, une voiture a foncé sur la promenade du bord de mer de la station balnéaire de Cambrils, à 120 km au sud de Barcelone, blessant sept personnes dont une est morte vendredi à l'hôpital.