Des manifestations contre le pass sanitaire, la vaccination obligatoire et les restrictions sanitaires se sont encore déroulées ce samedi dans notre Région. Des milliers de personnes ont défilé à Foix, Toulouse, Tarbes, Perpignan, Nîmes, Montpellier et Albi. Reportage au sein du cortège albigeois.
Alors que les contaminations baissent en France avec 19 000 nouveaux cas positifs quotidiens, les opposants au pass sanitaire et à la vaccination ont une nouvelle fois défilé ce samedi.
A Foix, 800 à 900 personnes étaient dans les rues ce matin, un peu moins de 3 000 à Montpellier cet après-midi et environ 3 500 dans le centre ville de Toulouse selon la police. Pour cette 7ème journée de mobilisation, la participation semble à la baisse mais dans les cortèges, la colère est intacte.
1500 personnes à Albi contre le pass sanitaire
A Albi, environ 1500 personnes anti-pass sanitaire ont arpenté les rues de la Cité épiscopale. Pour ces manifestants, "pas de baisse de la mobilisation", au contraire. Dans le cortège une soignante qui refuse de se faire vacciner explique sa démarche :
Je suis contre cette société qui contrôle. Je suis dans la rue pour plusieurs raisons. D'abord parce que le pass sanitaire interdit à des gens de rentrer dans des établissements, c'est infect ! Ensuite à l'hôpital d'Albi, un homme a été embauché pour contrôler nos pass alors qu'on demande plus de moyens depuis des mois. Je suis dans la rue parce que mon fils adolescent ne pourra plus faire de sport, ni aller dans les bars, ni dans les bibliothèques s'il ne se fait pas vacciner, ça me choque! ".
Un pass sanitaire discriminatoire pour ces manifestants
Au 15 septembre, si elle refuse la vaccination, cette soignante nous explique qu'elle sera mise à pied sans salaire pendant deux mois et s'indigne de cette situation. Elle compte bien poursuivre ce mouvement.
Un peu plus loin Jérémy, un autre manifestant exprime aussi son mécontentement. " Les gens en ont marre, surtout les jeunes. Ils s'énervent. Ce QR code est discriminatoire, il divise. On nous dit que la mobilisation baisse, mais c'est faux. 250 villes manifestent ce samedi. "
Le mois de septembre, avec la fin de l'été et des vacances scolaires, sera déterminant pour la suite du mouvement.