Une information judiciaire a été ouverte, ce vendredi à Nîmes, pour la "disparition inquiétante" d'Antoine, un adolescent gardois de 16 ans, résidant à Clarensac. Cette disparition intervient un an après une affaire similaire non résolue.
Antoine, né le 20 octobre 1999, mesurant 1,80 m, mince, cheveux châtains/roux, vêtu d'un pantalon noir et d'un sweat noir à capuche a disparu depuis le 1er mars de son domicile de Clarensac, à 15 km à l'ouest de Nîmes.
Cet élève sans histoire de 1ère S du lycée Albert Camus de Nîmes est parti en début d'après-midi sans ses papiers ni son portable en lançant à son père et son frère "je reviens !", a précisé la procureure de la République de Nîmes, Laure Beccuau.
Vers 19H45, ne le voyant pas revenir, les parents du jeune homme ont alerté les gendarmes. La brigade de Calvisson s'est rendue sur place. Les alentours de Clarensac, une zone de garrigue assez accidentée, ont été soigneusement ratissés par les enquêteurs aidés de chiens spécialisés et de nombreux volontaires. En vain.
"Aucune piste probante", n'a pour le moment été trouvée, a souligné Mme Beccuau, "ce n'était pas un adolescent en crise".
Un appel à témoins est lancé, les enquêteurs du "groupe Antoine" étant preneurs de toute information à son sujet au 04 66 38 50 64.
Récit F3 LR : D.Moine
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©F3 LR
Cette disparition "n'a pas de lien" avec l'affaire du viol aggravé d'une joggeuse le 1er mars à Vergèze, à 10 km au sud de Clarensac, a souligné la procureure. Des analyses ADN ont permis de fermer cette hypothèse.
La disparition d'Antoine est survenue près d'un an après celle de Lucas, un autre adolescent gardois de 16 ans, qui reste une énigme. Lucas avait quitté le domicile familial de Bagnol-sur-Cèze, le 18 mars 2015.
"On serait bête de ne pas s'interroger sur un lien possible", entre ces deux disparitions, a dit Mme Beccuau. "Mais pour le moment nous n'avons pas d'élément allant dans ce sens".