Manuel Valls doit arbitrer le bras de fer qui oppose la société Irrifrance à la Banque Publique d'Investissement et à la Compagnie Française d'Assurance des Contrats Extérieurs, l'organisme qui accompagne et sécurise les contrats à l'étranger.
La PME héraultaise "Irrifrance ", spécialisée dans l'irrigation au Moyen-Orient et notamment en Syrie, accuse les pouvoirs publics d'entraver son développement international au point de menacer sa survie. Le propriétaire est un homme d'affaires libano-syrien, Osmane AÎdi, qui a fait fortune sous l'ère du président Hafez Al-Assad, le père de l'actuel chef du régime syrien, Bachar El-Assad.
Depuis mi-octobre, les 120 salariés de l'usine sont au chômage partiel, avec à échéance du 17 novembre, l'épée de Damoclès d'un dépôt de bilan.
A Paulhan, le comité d'entreprise et la municipalité, soit 300 personnes, se sont retrouvés à midi autour d'une grillade, afin d'appuyer leur demande et dans l'espoir de peser sur la décision du premier ministre.
Le ministère a promis une réponse pour demain mercredi 5 novembre.