Edouard Elias, enlevé jeudi en Syrie est originaire d'Uzès. Il avait signé son premier reportage de guerre en août 2012, déjà à Alep en Syrie. Une première expérience saluée par une consécration : la publication de deux clichés dans Paris-Match, the Sunday Times et der Spiegel.
Edouard Elias est né à Nîmes.
Selon nos confrères de midilibre.fr, il a notamment suivi sa scolarité au lycée Charles-Gide d'Uzès, avant de rejoindre les bancs de l'école de commerce Sup de Co à Montpellier durant 2 ans.
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©France 3 Lorraine
Il était étudiant à l'école de Condé, section photo, à Nancy avant d'embrasser la carrière de photo-reporter.
"Je ne donnerai pas d'informations qui pourraient les mettre davantage en danger." En déplacement à Tokyo au Japon, François Hollande a annoncé, vendredi 7 juin, qu'il exigeait "la libération immédiate" de deux journalistes français disparus en Syrie, annonçant du même coup leur disparition.
Celle-ci a été confirmée, quelques instants plus tard, par Europe 1, qui a indiqué être "sans nouvelles [d'eux] depuis 24 heures".
Plus d'informations sur francetvinfo.fr.
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Qui sont ces journalistes ?
Les journalistes portés disparus sont Didier François et le Gardois Edouard Elias, a indiqué Europe 1 sur son site internet. Le premier est "grand reporter au sein de la rédaction habitué des zones sensibles". Le second, âgé de 22 ans d'après le site participatif du Conseil régional de Lorraine, est un photographe freelance parti en mission pour la radio. Celle-ci a affirmé être "en contact permanent avec les autorités qui mettent tout en œuvre pour obtenir plus d’informations".
Dans quelles circonstances ont-ils disparu ?
Au moment de leur disparition, les deux journalistes se trouvaient dans la région d’Alep, dans le nord de la Syrie, une zone tenue par les poches rebelles précisent Les Echos. D'après le quotidien économique, ils auraient été enlevés "jeudi après-midi par quatre hommes armés entre les villes de Marea et Herbl". Le journal assure aussi que le traducteur qui assistait les deux journalistes a également été enlevé, mais que leur chauffeur a lui été libéré.
Mais selon François Hollande, qui s'est exprimé lors d'une conférence de presse à Tokyo, "le contact a (...) été perdu avec ces deux journalistes sans qu'on en connaisse encore exactement les conditions".
Le chef de l'Etat a aussi rappelé que les journalistes "ne sont pas les représentants de quelque Etat que ce soit, ce sont des hommes qui travaillent pour que le monde puisse recevoir des informations". "Ils doivent être traités comme des journalistes et en aucune façon comme des éléments sur lesquels (on ferait) peser une menace pour agir au détriment d'un Etat."