De la sculpture avec Abel Reis, au coeur de la langue avec Gilbert Narioo et enfin au dessus de Lauzerte dans la série Cop d'Ala avec Pierre Brun et Amic Bedel au menu de ce Viure al país
ARTS : « Contorns do Brasil cap a Occitània »De Benoît Roux Frédéric Desse et Jean-Pierre Jauze
Abel Reis est né au Portugal. Il a grandi au Brésil et fait du Tarn et de l’Occitanie sa terre d’adoption. Là il y pratique la sculpture de métaux -notamment le bronze- et réalise lui-même toute l’activité de fonderie dans son atelier de Curvalle. Abel Reis est le maître des contours, des courbes, des lignes pures et longilignes. Il parle avec ses yeux, avec ses mains, toujours à la recherche de l’inspiration…qu’il trouve aussi dans l’occitan ! Abel Reis a pris le label « Òc per l’occitan », il défend cette langue et cette culture. Un personnage attachant, aux multiples facettes, empreint d’humanité.
FIGURAS : « Gilabèrt Narioo »
De Denis Salles et Jean-Michel Litvine
C'est un vieux monsieur béarnais qui ressemble aux autres vieux messieurs béarnais : béret sur la tête et accent rocailleux. Attention, pourtant, aux préjugés, car ce vieux monsieur-là n'est pas tout à fait comme les autres : non content d'avoir voyagé sur plusieurs continents pendant 20 ans et d'y avoir appris de nombreuses langues dont l'anglais et le grec, Gilbert Narioo est le co-auteur du dictionnaire gascon-français de référence, unique en son genre : le dictionnaire de Per Noste.
COP D’ALA : « Lausèrta, vilòta mercadièra »
De Pierre Brun et Amic Bedel
Voilà que notre bel oiseau qui survole l’Occitanie pour mieux en expliquer les fondements revient. Une nouvelle série de 10 numéros, écrite par Pierre Brun et réalisée par Amic Bedel. Un document historique qui fait une large place à l’urbanisme pour mieux comprendre les différents types de villes et villages. La langue y est riche, les images de toute beauté. Première escale pour ce retour : Lauzerte dans le Tarn-et-Garonne. A l'origine, la colline de Lauzerte était un oppidum gaulois.
A la fin du XIIe siècle, le comte de Toulouse reçut la colline en don afin d'y bâtir un castelnau, une cité protégée par un château. La fondation, d'un intérêt stratégique et économique, connut un succès immédiat. Deux cents lots à bâtir furent distribués aux colons, attirés par les libertés consenties.
Cet épisode et celui consacré à Cordes sont en ligne en avant-première sur le blog de Viure al País.