L'absence de reconnaissance de la pénibilité au travail a entraîné un mouvement de grève très suivi, ce jeudi, au centre hospitalier de Béziers.
Les anesthésistes à l'hôpital doivent souvent assurer des gardes de nuit. Le projet de réforme des retraites prévoit que ce travail nocturne soit reconnu comme facteur de pénibilité, pouvant donner droit à des avantages comme une retraite anticipée. Malheureusement ce dispositif ne concerne que les salariés du privé.
Se sentant exclus, les médecins hospitaliers se sont mis en grève, ce jeudi. Ils étaient 95% à suivre le mouvement.