Mobilisation de la population de Pézilla-la-Rivière, dans les Pyrénées-Orientales, mardi soir vers 18h30. 300 riverains sont venus manifester pour dire "oui" au parc éolien en construction sur la commune. Le monde agricole en attend des retombées économiques importantes.
Rien ne va plus entre Pézilla-la-Rivière et Corneilla-la-Rivière, depuis que le tribunal administratif de Montpellier a annulé le permis de construire de 19 éoliennes, des générateurs géants, sur la commune de Pézilla.
C'est Corneilla, commune voisine de Pézilla, qui a porté l'affaire en justice, jugeant que 5 des 19 machines allaient défigurer le paysage et empêcheraient à terme, le développement immobilier de la commune.
Le tribunal d'accord avec la requête a retoqué l'ensemble du permis de construire sur la commune de Pézilla. Les travaux de construction sont donc au point mort, à Pézilla.
Mais comme le parc éolien catalan est situé sur 4 communes, Pézilla, Calce, Baixas et Villeneuve, la construction des mâts se poursuit sur les 3 communes dont les permis de construire n'ont pas été contestés.
Ce futur écoparc qui doit être inauguré fin juin, est géré par EDF EN. Il sera le plus grand champ éolien de France, avec 35 machines.
Bref, la guerre des municipalités est engagée.
Ce mardi soir, la manifestation en faveur du parc éolien a réuni plus de 300 personnes à Pézilla. Ce qui conforte la commune qui va d'ailleurs faire appel de la décision du tribunal administratif, tout comme EDF EN.