Ils sont arrivés dans les Pyrénées-Orientales, dans la nuit. 35 jeunes migrants, les derniers à évacuer la "jungle" de Calais. 35 mineurs. Après de longues heures de car, ils ont découvert leur nouveau centre d'accueil à Sainte-Marie-la-Mer, sur la côte, au nord de Canet-en-Roussillon.
Il est 00h30, dans la nuit de mercredi à jeudi. 35 mineurs de l'ex "jungle" de Calais arrivent dans les Pyrénées-Orientales, après 16 heures de car.
Ces 35 jeunes migrants débarquent au CCAS de Sainte-Marie-la-Mer, au nord-est de Perpignan, transformé en Centre d’Accueil et d’Orientation de Mineurs non accompagnés.
Un accueil bien encadré. Les jeunes ont le sourire mais sont aussi très fatigués.
Ils sont donc arrivés dans les Pyrénées-Orientales. 35 jeunes migrants, les derniers à évacuer la jungle de Calais. Tous mineurs.
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Du réconfort et une nouvelle vie provisoire en Roussillon
Ils sont Soudanais, Érythréens et Ethiopiens. Pour la plupart, ils ont quitté leur pays il y a plus d'un an.
Une vie difficile et de longs mois passés dans la "jungle" de Calais, dans le froid et sans aucune ressources.
Pas de vêtements, pas de chaussures, pas de nourriture et surtout pas de famille.
S'ils sont venus en Europe, c'est pour fuir les problèmes politiques, la guerre, les bombes voire la famine dans leur pays et pour beaucoup rejoindre le Royaume-Uni.
J'aurais aimé rester dans mon pays mais on n'a pas de liberté. C'est mon problème. Comment voulez-vous rester là ? La vie est difficile chez moi. Nous espérons aller dans un autre pays où nous aurons une nationalité et où nous apprendrons la langue aussi" explique un jeune homme.
L'association catalane "action et liaison" prend en charge ces jeunes migrants
Tout d'abord, il faut les identifier et dans les prochains jours étudier chaque situation particulière.
A Sainte-Marie-la-Mer, la municipalité a proposé des activités et des visites. Et la population est prête à soutenir cette opération de solidarité.
En attendant, les jeunes vont vivre dans des bungalows par groupe de deux ou trois. Ils vont apprendre à faire la cuisine.
Ils devraient rester dans ce CAOMI, Centre d’Accueil et d’Orientation de Mineurs non accompagnés, environ deux mois.
Comme à Bolquère et à Sainte-Marie-la-Mer, dans les Pyrénées-Orientales ou comme à Carcassonne, le Gard accueille depuis ce jeudi matin, des migrants mineurs de la "jungle de Calais". 29 jeunes sont arrivés à Monoblet, dans les basses Cévennes, non loin d'Alès.
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