Durant quatre jours, l'ancien petit ami de la victime doit répondre de l'homicide d'Erika Troadec-Elfaguir. La jeune fille, alors âgée de 17 ans avait été égorgée et poignardée en août 2015 dans le parc Maillol de Perpignan. Le verdict est attendu vendredi.
C'est l'un des crimes les plus sordides de ces dernières années dans les Pyrénées-Orientales : l'assassinat le 25 août 2015, d'Erika Troadec-Elfaguir. Un crime sordide et particulièrement violent : la victime a été retrouvée lardée de coups de couteau. L'autopsie a révélé 35 blessures, 8 à la tête, et 17 au cou.
Kader Djidel, l'ex petit- ami et principal suspect affirme l'avoir tuée sur un coup de colère.
L'enquête révèlerait en revanche que la jeune fille était harcelée par l'accusé.
Elle aurait déposé plusieurs plaintes à son encontre, la dernière quatre jours avant d'être tuée.
Guet-apens mortel
S'il nie la préméditation, Kader Djidel aurait tendu un véritable guet-apens à Erika.Il aurait demandé à un ami de lui donner rendez-vous dans le parc Maillol, dans un endroit à l'abri des regards.
Le jour du drame, la jeune fille se serait rendue au rendez-vous tandis que son ex-compagnon et l'un de ses amis guettaient dans les fourrés à proximité de la rivière.
Poignardée et égorgée
L'acccusé se serait alors précicipité sur Erika, la jetant au sol avant de la poignarder dans le dos.Il se serait ensuite acharné sur sa victime en continaut de lui lacérer le ventre pour finir par l'égorger.
Ayant dans un premier temps eu l'intention de se cacher, Kader Djilel s'était rendu à la police le lendemain du drame.
Le procès doit se poursuivre jusqu'à vendredi devant la cour d'assises des Pyrénées-Oirentales, à Perpignan. L'accusé, aujourd'hui âgé de 21 ans, risque la prison à perpétuité.
Les rappel des faits de Dorothée Berhault