Incendie de Rasiguères : l'autopsie confirme la thèse du suicide familial

Les autopsies des corps d’Edmond Delonca, de sa compagne et du fils handicapé de cette dernière, retrouvés morts en début de semaine dans l’incendie volontaire de leur maison à Rasiguères, ont eu lieu jeudi. Aucune trace suspecte n’a été relevée sur les victimes.

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La thèse du geste volontaire se confirme donc. Selon midilibre.fr, les autopsies, ordonnées par le Parquet de Perpignan et réalisées le 2 janvier à l'institut médico-légal de Montpellier, n'ont pas révélé de traces suspectes.
La piste du suicide collectif avait été envisagée très vite, après la découverte d’écrits signés par le couple et l’adolescent indiquant leur volonté de mettre fin à leurs jours. L’enquête menée par la gendarmerie de Rivesaltes se poursuit, dans l’attente notamment des résultats des analyses toxicologiques.

Le feu s'était déclaré lundi matin dans la maison des Delonca, située au centre de Rasiguères, petit village des Fenouillèdes dans les Pyrénées-Orientales. Les secours avaient été appelés par le maire, une trentaine de pompiers étaient intervenue, mais il était déjà trop tard pour les trois victimes.
L'origine du sinistre était volontaire. Edmond Delonca, 70 ans, vivait dans cette maison au centre du village depuis quelques années, avec sa compagne de 43 ans et le fils handicapé de celle-ci, âgé de 17 ans. D'après le voisinage, le septuagénaire était gravement malade depuis 6 mois. Il a laissé une lettre qui a conduit les enquêteurs sur la piste du suicide familial.

Edmond Delonca était une figure dans le département des Pyrénées-Orientales : il a longtemps dirigé la grotte des grandes canalettes, près de Villefranche-de-Conflent. L'une de ses fiertés était d'en avoir fait la première grotte française accessible aux handicapés.

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