Le maire de Saint-Jean-Lasseille condamné à 4 ans d'inéligibilité

Roland Noury, le maire de Saint-Jean-Lasseille (P.O) a été condamné à quatre ans d'interdiction des droits civique pour avoir signé des délibérations qui n'avaient pas été votées en conseil municipal. Un jugement disproportionné, selon son avocate.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Selon lindependant.fr, Roland Noury, le maire de Saint-Jean-Lasseille, a donc été condamné par le tribunal correctionnel de Perpignan, à huit mois de prison avec sursis, 2 000 euros d'amende, et quatre ans d'interdiction des droits civique, civil et de famille.

En cause des ' faux en écriture publique''. On reprochait au premier magistrat d'avoir signé en juin 2012 des délibérations qui n'avaient pas été votées en conseil municipal.

"Nous ne contestons pas les faits, assure maître Gaëlle d'Albena l'avocate montpelliéraine du maire, mais nous avons fait valoir l'absence totale de préjudice autant pour la commune que pour les parties civiles. Le procès a été à charge, je ne suis pas étonnée du jugement qui nous paraît totalement disproportionné en rapport des faits pour lesquels j'avais plaidé la relaxe".

Et de souligner que les procès-verbaux incriminés ont été ensuite régularisés par les élus et que tout est rentré alors dans l'ordre. Il apparaît que cette manière de procéder en période estivale est courante, afin d'accélérer les décisions qui sont ensuite régularisées par le conseil municipal. "On s'est trompé de cause, poursuit l'avocate, on a voulu faire un procès pour l'exemple sans tenir compte du fond du problème".

Le maire dispose maintenant de 10 jours pour éventuellement faire appel de cette décision de justice. "Nous n'avons pas encore pris de décision pour l'appel éventuel, assure l'avocate. Mais 4 ans d'inéligibilité, c'est énorme pour de tels faits. Il me semble qu'un procès plus apaisé à la cour d'appel de Montpellier serait nécessaire. Nous y réfléchissons".

Dernier argument de l'avocate pour démontrer que les ' faux en écriture'' reprochés au maire ne sont pas de nature à le déchoir durant quatre ans de ses droits civique, civil et de famille : à l'époque des faits, le préfet n'avait pas estimé, comme il en avait la possibilité, de poursuivre l'élu. "Il avait sur ce dossier un regard plus pragmatique", estime encore Gaëlle d'Albena.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information