Après la dramatique collision entre un TER et un bus scolaire, jeudi dernier, à Millas, dans les Pyrénées-Orientales, la Croix-Rouge propose de récolter des dons pour soutenir les familles des victimes.
La Croix-Rouge des Pyrénées-Orientales, basée à Perpignan, propose de récolter des dons pour soutenir les familles des victimes du drame de Millas, dans les Pyrénées-Orientales.Une collecte pour soutenir les familles des victimes
Après la collecte de sang et un élan de solidarité à l'établissement français du sang de Perpignan, la Croix-Rouge propose de récolter des dons "à la place de l’achat de fleurs" pour soutenir les familles des victimes. Une collecte "uniquement dédiée aux familles de victimes de Saint-Féliu-d'Avall".
Accident de bus à Millas: les habitants affluent pour donner leur sang
La foule est compacte dans ce hall. Depuis 8 h ce matin, les habitants du Pays Catalan affluent dans l'établissement français du sang de Perpignan. Une donneuse d'un village voisin vient pour la première fois: "Probablement que ces petits vont avoir besoin de plusieurs interventions. Et puis, il n'y a pas qu'eux.
Comment aider les familles des victimes ?
Aucun don en espèce n'est accepté. Si vous voulez aider les familles des victimes, vous pouvez faire un chèque à l'ordre : "Croix-Rouge victimes de Saint-Féliu-d'Avall" et l'envoyer à cette adresse : Croix Rouge – 24 bis Place des Orfèvre – 66000 Perpignan. Vous pouvez aussi déposer votre chèque directement à la mairie de Sain-Féliu-d'Avall.
Les funérailles jeudi
Ce jeudi, les familles des victimes seront confrontées à l'épreuve des funérailles qui se tiendront à 9h30 à la salle polyvalente de Saint-Féliu. Une chapelle ardente y sera installée dès ce mercredi pour permettre aux habitants de se recueillir devant les cercueils.
Une réunion d'information mardi
Les familles pourraient en savoir plus mardi sur l'enquête en cours. Une réunion d'information faisant le point sur les investigations en cours et le déroulement de l'enquête sera organisée mardi à 15h00 au TGI de Perpignan par le procureur de Marseille. La scène de l'accident a notamment été modélisée avec un scanner en 3D par les enquêteurs de la section de recherches de Montpellier.