C'est un endroit magique des Pyrénées catalanes. Situés à 1 400 mètres d’altitude, les bains romains de Dorres et leur eau naturellement chaude ont des vertus bienfaitrices qui séduisent bien au-delà des Pyrénées-Orientales.
La Cerdagne regorge de richesses naturelles qui profitent à tout le monde. Parmi elles, les bains d'eaux chaudes sulfureuses. Ceux du village de Dorres sont connus depuis l'Antiquité, grâce aux Romains.
Authenticité et bienfaits
Ici, l'eau est naturellement chaude. Elle fait une quarantaine de degrés. "C’est le bonheur", s’exclame une baigneuse, alors qu’elle entre dans l’eau. Ce qui plait ici "c’est l’authenticité parce qu’il y a d’autres bains sulfureux dans la région mais pas à l’air libre comme ça, avec la vue sur le plateau de Cerdagne, c’est joli."
Aux bains de Dorres, on profite du paysage mais surtout d'une eau parée de bien des vertus. "Depuis que je viens ici, je ne prends plus de médicaments", explique une visiteuse asthmatique depuis l’un des bassins su site.
Un rituel pratiqué en majorité par les habitants de Cerdagne mais la réputation des bains a dépassé les frontières comme l'explique un Catalan venu tout spécialement de Barcelone : "cette eau n’est pas chlorée, elle a des propriétés naturelles. C’est bon pour la santé et la respiration."
12 000 ans jusqu'à 4 200 m. sous terre
Une eau chaude et réparatrice. Son secret se cacherait dans sa longue remontée depuis les entrailles de la terre. "C’est une source qui descend à peu près à 4 200 mètres de profondeur, révèle Mathieu Garrigue, responsable des bains romains de Dorres. L’eau passe 12 000 ans sous terre et elle sort à 42 degrés, été comme hiver."
Un mystère qu'avaient percé par les Romains. Ce sont eux qui ont construit certains des bassins. Le site a ensuite servi de refuge et de réconfort aux pèlerins. Il abrite encre une ancienne auberge du Moyen-Âge qui était sur les chemins de St Jacques de Compostelle
Plus de 70 000 visiteurs viennent barboter chaque année aux bains de Dorres tout en profitant des paysages des Pyrénées catalanes.
Ecrit avec Marc Tamon.