Après l’éboulement sur la Nationale 22, la route est longue pour les usagers entre les Pyrénées-Orientales et l’Andorre

Vendredi dernier, un éboulement s’est produit sur la Nationale 22 qui relie les Pyrénées-Orientales et l’Ariège, avec l’Andorre. Depuis, la circulation est complètement coupée et les usagers, agacés.

Un éboulement s’est produit vendredi dernier sur la Nationale 22 dans le col du Puymorens. La talus reste instable et la Nationale 22 qui mène en Andorre est totalement fermée jusqu’à nouvel ordre. Les usagers et vacanciers sont désorientés. Car si le panneau d’information est bien lisible, il n’y a aucune indication sur la déviation à suivre, en dehors de la signalisation habituelle. "Nous sommes complètement perdus ! Cela fait deux heures que nous tournons et nous en avons marre !" se plaint un automobiliste.

Plusieurs heures de route supplémentaires

Amandine Michel est institutrice. Elle vit dans les Pyrénées-Orientales et travaille en Andorre. Au lieu de 30 minutes de route, elle est obligée de faire un détour.

Pour 8 heures d’enseignement, je vais faire 4 heures de route. Le mercredi matin, je ferai 4 heures d’enseignement pour 4 heures de route. Au niveau financier et au niveau de la fatigue, ça représente quelque chose d’énorme. Nous sommes beaucoup à être concernés en tant que travailleurs transfrontaliers.

Il est fréquent que la Route Nationale 22 soit impraticable. Cela pourrait justifier le projet de relier l’Andorre à la commune de Porta grâce à un métro qui passerait sous la montagne. "Le trajet serait fait en un quart d’heure" affirme le maire de Porta, Marius Hugon.

La circulation sera rétablie en alternance dans 15 jours minimum. Il faudra attendre plus longtemps avant un retour à la normale, selon la direction des routes.

Voici le reportage de Dorothée Berhault, Joan Lopez et Fanette Declercq.