Le diocèse de Perpignan est en difficulté financière. En déficit chronique, depuis déjà plusieurs années, le montant des recettes qui provient exclusivement des dons est en chute libre en 2020, à cause de la crise sanitaire et du Covid-19.
600.000 euros, c'est le montant des pertes estimées cette année pour le diocèse de Perpignan. Une institution privée de plusieurs grandes célébrations pendant le confinement, comme les Rameaux ou Pâques mais aussi des mariages, communions et baptêmes qui assurent habituellement des subsides non négligeables du territoire canonique d'un évêché.
Ce sont autant de dons, seule ressource de l'Eglise, qui ne sont pas rentrés dans les caisses... Alors, il a fallu prendre des mesures.
Au cause du Covid, nous avons dû mettre en place un plan de restructuration. Il touche les laïques salariés du diocèse et les travaux sur nos édifices. Nous avons aussi mutualisé des contrats pour diminuer nos dépenses.
Des économies sont faites partout
Toute la communauté est au régime sec. Le prêtres sacrifient une partie de leurs indemnités et le diocèse doit vendre un peu de son patrimoine. Des biens immobiliers vacants comme le presbytère de Saleilles, par exemple.Le diocèse de Perpignan-Elne a à sa charge les travaux et l'entretien de 22 églises construites après la loi de 1905. Pour tenter de redresser sa situation financière, des appels aux dons sont régulièrements lancés dans les églises, sur le site du diocèse et sur les réseaux sociaux.Je suis curé de 8 paroisses et je n'habite qu'un seul presbytère... Mon vicaire loge dans un autre. Donc, plusieurs sont inhabités. Cela pèse sur le budget, surtout qu'il faut entretenir ce patrimoine. Alors louer ou vendre sont des solutions.