Conséquence positive du Covid, le marché de l'immobilier connait une embellie dans les Pyrénées-Orientales. Le flux des transactions s'est accéléré. Le retard des transactions accumulé lors des mois de confinement est en passe d'être rattrapé. La tendance est nette.
Les effets du confinement ont un retentissement dans les habitudes et les modes de vie. Dans les Pyrénées-Orientales, l'immobilier connait une petite embellie avec des demandes spécifiques de la part des acheteurs. Des maisons plutôt que des appartements, des espaces plus vastes, un extérieur. Le flux des transactions augmente dans ce département où les prix restent les plus bas de l'arc méditerranéen, avec 1200 euros du m2, prix médian dans la ville de Perpignan.
Changement de vie
Un dernier coup d'oeil à sa prochaine acquisition, Maxime Bordereau s'apprète à investir dans une maison de ville : 90m2, une vaste pièce à vivre, 2 chambres et une terrasse spacieuse. Un changement radical pour ce jeune acheteur déjà propriétaire d'un appartement devenu trop étroit.Le confinement, le fait de rester enfermé, d'avoir respecté les règles c'est vraiment difficile, on a l'impression d'être en cage !
" Chez moi, dans mon appartement, je n'ai pas d'extérieur. Je n'ai pas le temps de m'occuper d'un jardin, là cette terrasse est prête à l'emploi pour déjeuner et faire des repas avec des amis , " poursuit le jeune homme conquis.
Un marché à la hausse
Respirer ! Une motivation partagée par de nombreux acquéreurs ces derniers mois. Le flux des transactions s'est accéléré depuis la fin du confinement. Maxime incarne le profil type du nouvel acheteur." Post confinement, on a eu un afflux de très nombreux clients du département et hors département qui ont voulu s'installer à Perpignan et notamment dans la première couronne dans Perpignan Métropole. Ces personne ont envie d'avoir un foyer, un cocon. " confirme Jean-Philippe Schemla, expert immobilier
Plus qu'un sentiment, le phénomène se traduit déjà en chiffre. Le retard des transactions accumulé lors des mois de confinement est en passe d'être rattrapé. La tendance est nette.
On manque de maisons immobilières à la vente, on a progressé de 25 % depuis la sortie du confinement.
" Les acquéreurs recherchent des appartements de plus grande superficie, de 115 à 150 % plus grand, " conclut-il.
S'ajoute à cela la recherche de maisons secondaires par une clientèle toulousaine. La demande est donc forte et la stabilité des prix du marché les plus bas de l'arc méditerranéen attire les investisseurs. La perspective d'une embellie pour le secteur de l'immobilier.