La semaine dernière, une première évaluation des victimes de la dépakine a été faite. En France, ils sont 4000 enfants dépakine. Aujourd’hui, les familles attendent une reconnaissance de la responsabilité de Sanofi. 120 personnes se sont réunies à Perpignan en assemblée générale.
Un peu plus de 120 personnes venues de toute la France sont venus témoigner à Pollestres, dans les Pyrénées-Orientales, des conséquences de la Dépakine.
Un médicament antiépileptique, qui prit pendant la grossesse provoque des malformations chez l’enfant.
De nombreux enfants Dépakine étaient présents à l’assemblée générale. Ce médicament qui a causé chez eux des troubles plus ou moins profonds.
Julien est l’une de ces victimes, l’une des rares à pouvoir suivre une scolarité et à 13 ans, il est en colère. En colère contre Sanofi …
Je suis en colère contre Sanofi, j'ai réussi à m'adapter, cela fait longtemps que je le vis. A l'école, maintenant tout se passe bien mais avant je subissais beaucoup de moquerie par rapport à mon handicap
Une colère partagée par les familles et portée par une association l’APESAC. Ils se sont réunis en assemblée générale ce dimanche, quelques jours après une première évaluation officielle de l’impact de la Dépakine.
L'agence de sécurité du médicament et l'assurance maladie estime à 4000 le nombre de victimes depuis 50 ans. Des familles souvent épuisées et en souffrance.
Une reconnaissance qui elle n'est pas encore d'actualité, le laboratoire sanofi décline toujours toutes responsabilités dans ce dossier.
Le reportage d'Aude Cheron et Marc Tamon
Le témoignage de Julien ...