Sur cinq cellules fouillées, des stupéfiants et des kits complets de téléphonie ont été retrouvés. Les surveillants de la prison de Perpignan réclament une fouille générale pour la sécurité des personnels.
A la maison d'arrêt de Perpignan, on trouve tout !!! Un célèbre slogan commercial qui pourrait s'appliquer à l'établissement pénitentiaire. Dernièrement, cinq cellules accueillant 12 détenus ont été fouillées. Huit portables, sept chargeurs, huit câbles de chargeur deux clefs USB et les télécommandes, deux kits oreillette, une ceinture caoutchouc pour le sport et 66 grammes de cannabis ont été saisis par les surveillants de la prison.
La fouille était encadrée par la brigade cynophile et les ERIS (les équipes régionales d'intervention et de sécurité) de la Direction Interrégionale de Toulouse.
Huit portables dans une seule cellule
Dans l’après-midi, toujours à la maison d'arrêt, les élèves surveillants en stage sur l'établissement ont trouvé dans une seule cellule huit téléphones portables, 11 chargeurs, quatre cartes Sim, une batterie, 20 grammes de produit stupéfiant et un tournevis.
Fouille générale
L’UFAP UNSA Justice demande depuis des mois une fouille générale de l’établissement pour saisir non seulement les téléphones portables et les produits stupéfiants mais aussi pour garantir la sécurité des personnes et de l’établissement car des armes voir des explosifs peuvent circuler dans cet établissement de détention.
La sécurité est plus importante que les raisons budgétaires. Les autorités et les politiques refusent de combattre le fléau des projections et laissent les personnels sciemment en insécurité et les voyous continuer les trafics à l’intérieur des établissements pénitentiaires.
UFAP UNSAPénitentiaire
L’UFAP UNSA Justice demande pour cela de suivre l'exemple des Catalans du Sud qui se sont donnés les moyens humains, techniques et structurels pour faire cesser les projections et garantir la sécurité des personnels et des établissements. La maison d'arrêt de Perpignan, surpeuplée, est régulièrement le théâtre de projections.
En mai dernier, un détenu était même resté coincé entre les barbelés en tentant de récupérer un colis.