Après avoir brûlé toute la journée de jeudi, le feu de Montalba-le-Château, à une trentaine de kilomètres de Perpignan, a été maîtrisé aux alentours de minuit dans la nuit de jeudi à vendredi. Il a détruit plus de 1.000 hectares de végétation.
Le violent incendie qui s'est déclaré à Montalba-le-Château, dans les Pyrénées-Orientales, a fini par ravager 1.100 hectares dans la nuit de jeudi à vendredi. La tramontane n'a pas aidé : elle a attisé le feu toute la journée.
Un peu avant minuit, les 600 pompiers déployés sur place ont réussi à fixer le feu. Son périmètre n'a pas progressé depuis. C'est seulement à 8h ce vendredi matin que les soldats du feu ont réussi à le maîtriser : il n'y a à cette heure plus de foyers actifs, mais il reste des fumerolles.
Les villages de Montalba, Rodès, Villefranche et Bouleternère sont hors de danger
Dans la commune de Rodès, 600 habitants environ, 60 habitants avaient été accueillis dans la salle des fêtes de la commune, à l'écart du feu, tandis que cent autres avaient été "confinés à domicile", avait indiqué jeudi la préfecture.
Mais vendredi matin, la situation était revenue à la normale. "Pas d'inquiétudes à avoir au niveau de Rodès", a indiqué à l'AFP l'adjointe au maire Patricia Vignon.
Tout est maîtrisé. Les Canadair ont arrosé ce (vendredi) matin pour sécuriser. Les personnes mises à l'abri hier (jeudi) après-midi ont pu rentrer chez elles vers 21H00" a-t-elle confirmé.
Même chose à Villefranche-de-Conflent : jeudi soir, "deux cars du Conseil départemental ont récupéré les touristes coincés. Deux personnes ont passé la nuit dans la salle des fêtes faute d'avoir un point de chute à Perpignan. Elles sont partis ce (vendredi) matin", selon la mairie de Villefranche-de-Conflent.
Après avoir brûlé toute la journée de jeudi, le feu de Montalba-le-Château, à une trentaine de kilomètres de Perpignan, a été maîtrisé aux alentours de minuit dans la nuit de jeudi à vendredi. Il a détruit plus de 1.000 hectares de végétation.
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Vigilance : jusqu'à 400 pompiers encore sur place aujourd'hui
Le renfort vendredi matin de deux Canadair et d'un hélicoptère bombardier d'eau devrait permettre de circonscrire totalement les dernières braises encore fumantes sur les bords de la rivière Têt. Les troupes sont néanmoins en alerte. 300 à 400 pompiers resteront sur place toute la journée pour éviter une reprise. Ils viennent du sud-ouest, du sud-est, et du Languedoc-Roussillon. 50 "bomberos" se sont déplacés, en renfort, de Catalogne.
Les vents, qui avaient cessé cette nuit, ont repris. On attend une tramontane allant jusqu'à 60km/h ce vendredi. Le vent se déplacera dans l'après-midi, venant du sud, ce qui ne permet pas aux pompiers de baisser la garde.
Images aériennes des 1.100 hecatres parcourus par les flammes.
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Origine de nature suspecte
On ne connaît pas encore la nature exacte du départ de ce feu. Le colonel Salles-Mazou, patron du SDIS 66, avait néanmoins indiqué jeudi soir, lors d'un point de presse, que l'un au moins des trente incendies déclarés jeudi dans le département, celui de Boule d'Amont, était de nature suspecte. Selon lui, une camionnette blanche a été vue quittant le site du départ de feu juste après celui-ci, dans une zone difficile d'accès en voiture.
L'identification criminelle est actuellement sur les lieux.
Depuis 40 ans, les surfaces brûlées par les incendies en France sont de moins en moins importantes.
Philippe Vignes - Préfet des Pyrénées-Orientales
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Reprise du trafic ferroviaire et TER autour de Perpignan
Côté transports, "Les trafics ont repris à 7H00, pour les TER, entre Perpignan et Villefranche-de-Conflent", selon Mickael Ollier, directeur de la communication de SNCF Mobilité Languedoc-Roussillon.
