La Jonquera et sa triste réputation de supermarché du sexe à ciel ouvert innove. Pour se débarasser de cette image, la commune vient de s'équiper d'une arme dissuasive, des caméras. Elles vont surveiller l'entrée et la sortie de la ville, officiellement pour traquer toutes sortes de délits.
La mairie de la Jonquera a décidé d’installer 4 caméras de surveillance sur les axes routiers principaux de la ville.
Le but est de contrôler le passage des véhicules et identifier ceux pouvant être suspect. En fait, tous les véhicules seront photographiés et les plaques vérifiées par ordinateur.
Ces caméras, une révolution pour la cité catalane, ont aussi pour but de dissuader les clients des nombreuses prostituées situé sur le bord de la route.
Reportage F3 LR : X.Armengaud et J.Lopez
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©F3 LR
4 caméras qui font beaucoup parler dans la ville frontière du sexe
Tout véhicule qui entre ou qui sort de la Jonquère est désormais filmé et sa plaque minéralogique photographiée, grâce à 4 caméras installées aux entrées et sorties de la cité espagnole. Un dispositif dernier cri, à 50.000 euros, et d'une efficacité redoutable.
La mairie justifie ce lourd investissement par la nécessité de recueillir des données sur la fréquentation touristique et commerciale mais aussi pour prévenir les crimes et délits sur la route nationale 2. En particulier, la prostitution sur la voie publique interdite par arrêté municipal.
Désormais, les clients comme les prostituées peuvent être interpellés et obligés de payer une amende de 300 à 1.500 euros, selon la gravité des faits.
Afin de respecter la législation sur les libertés individuelles, les fichiers contenant les numéros des plaques minéralogiques sont détruits au bout d'un mois.
Trois autres caméras seront installées prochainement au Perthus. D'autres communes catalanes ont déja suivi l'exemple de la Jonquère : Playa de Ajo et Castellon de Empuries notamment.