Louis Aliot, élu municipal de Perpignan et vice-président du Front national, veut "demander aux musulmans eux-mêmes de s'adapter aux règles républicaines", via des "questions très précises" aux "représentants français" de l'islam. Déclaration chez nos confrères de Itélé.
"Il y a un problème de compatibilité entre la religion prise en tant que telle, islam, et les lois de la République. La République, elle est intangible, ce n'est pas à elle de s'adapter à la religion, mais c'est à la religion de s'adapter aux règles de la République française, pas chinoise ou islamique, française" a affirmé Louis Aliot sur iTÉLÉ.
"A ce moment-là, il faut demander aux musulmans eux-mêmes de s'adapter à ces règles républicaines", a poursuivi l'eurodéputé, compagnon de Marine Le Pen.
Poser la question aux musulmans de France
Pour Louis Aliot, il faut "poser des questions très précises aux représentants de l'islam en France -mais aux Français, pas aux imams égyptiens, marocains, algériens, tunisiens... tout ce qui peut exister- aux Français musulmans (sur) les règles qui doivent s'appliquer"."A partir de là, les choses seront beaucoup plus claires", pense l'élu municipal de Perpignan.
"Les musulmans entre guillemets modérés subissent ces agressions et sont obligés de se taire. L'idéologie de l'islam radical imprègne et fait pression" a insisté Louis Aliot.Pour lui, "l'islam radical est en train de surpasser le reste (de l'islam en France) par la pression qu'il exerce dans les quartiers, les intimidations qu'il exerce".
L'invité de Bruce Toussaint du 13/06/2016 par ITELE
La stigmatisation des musulmans fonds de commerce du FN
"Louis Aliot démontre une nouvelle fois que le fonds de commerce politique du FN, c'est la stigmatisation des Français musulmans. Pour lui être musulman modéré c'est forcément, je cite, entre guillemets", a réagi à l'AFP Corinne Narassiguin, porte-parole du Parti socialiste."Car pour le FN, un musulman est toujours présumé sous influence islamiste étrangère, sa citoyenneté française et son respect pour les valeurs fondamentales de la République seraient nécessairement suspects", a-t-elle ajouté.