L'hebdomadaire a rencontré et interviewé la dernière conquête de Benitez, Maria Teresa Garcia. Agée de 39 ans, elle est vigile au consulat de France à Barcelone. La jeune femme se défend d'avoir été sa maîtresse mais affirme que Benitez "n'est pas un meurtrier."
Selon nos confrères de Paris Match, 2 jours avant la disparition de Marie-Josée et Allison, Francisco Benitez était à Barcelone avec sa dernière maîtresse présumée, "son dernier amour". Pour Marie-Thérèse Garcia, le père et mari des disparues de Perpignan "n'est pas un meurtrier. Ça ne colle pas avec l’homme que j’ai rencontré".
Elle est probablement la dernière personne à lui avoir parlé, par téléphone, quelques minutes ou heures avant son suicide. Le légionnaire a longuement téléphoné à la jeune espagnole avant de se donner la mort, dans la nuit de dimanche à lundi. Francisco Benitez lui aurait téléphoné dans la nuit de dimanche à lundi, aux alentours de 4 heures du matin. Les médecins légistes ont daté la mort du légionnaire, la même nuit, entre 5 et 7 heures.
Extrait de l'article de Paris Match :
Maria Teresa est svelte et sportive, aussi séduisante qu’elle l’était quand elle a charmé Francisco Benitez, mais elle n’a plus le rire aussi facile. Elle n’a pas repris son poste de vigile au consulat de France à Barcelone après que les enquêteurs ont découvert ses relations avec le légionnaire suspecté du meurtre de sa femme et de sa fille. Maria Teresa est en arrêt maladie, sous traitement médical.
INTERVIEW À BARCELONE DE MARIE ADAM-AFFORTIT ET PAULINE LALLEMENT
Quand avez-vous appris que Marie-Josée et Allison avaient disparu ?
Maria Teresa. Le 14 juillet. Francisco m’a dit que sa femme et sa fille venaient de partir pour Toulouse. A l’entendre, ce n’était pas la première fois que Marie-Josée lui faisait le coup. Il ne s’inquiétait pas plus que ça.
Etes-vous la femme qui accompagnait Francisco à Port-Leucate après le 14 juillet ?
Non. Je ne suis jamais allée à Port-Leucate avec lui.
Le vendredi 19 juillet, vous le rejoignez à son domicile conjugal, rue Richepin, à Perpignan.
C’est vrai. J’ai passé la nuit dans l’appartement de Marie-Josée.
Vous ignoriez qu’elle avait disparu, ainsi qu’Allison, mais vous saviez que Francisco Benitez vivait à la caserne depuis le mois de décembre 2012.
Oui, je le savais. Je n’étais pas tranquille, car je craignais de voir sa femme débarquer. Mais il m’a rassurée en prétendant que Marie-Josée et Allison ne rentreraient que le lundi suivant..