Le drame a eu lieu dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 novembre à Dijon, dans le quartier Stalingrad. Un homme a été tué par une balle perdue alors qu'il dormait dans sa chambre au 1er étage d'un immeuble. Jeudi, au poste frontière du péage du Boulou, sur l'A9 au sud de Perpignan, deux suspects dans cette affaire ont été arrêtés.
Selon la police des Pyrénées-Orientales, les deux individus interpellés jeudi matin très tôt, près du Boulou, non loin de la frontière avec la Catalogne, sont soupçonnés d'avoir participé à la mort du père de famille quinquagénaire, le week-end précédent, à Dijon.
"Les suspects auraient été appréhendés par les services locaux de la Police aux frontières, de la Police judiciaire et de la BRI (brigade de recherche et d'intervention) à hauteur du péage du Boulou jeudi à la première heure, alors qu'ils s'apprêtaient à prendre la fuite en Espagne" selon nos confrères de l'Indépendant.
Ces deux hommes pourraient être à l'origine des tirs de fusil-mitrailleur contre la résidence au pied de laquelle se trouvait un point de deal. Des dizaines d'étuis de munitions de 7,62mm et de 9mm ont été retrouvées sur place et des témoins affirment avoir vu une voiture s'enfuir avec deux personnes à bord.
Des gardes à vue et des auditions
Des gardes à vue sont "actuellement en cours" suite aux tirs survenus il y a une semaine à Dijon, qui ont coûté la vie à un quinquagénaire père de famille, a indiqué le parquet, ce samedi 2 décembre.
Le parquet "n'entend pas communiquer davantage" tant que ces gardes à vue, "susceptibles de se poursuivre jusqu'à lundi matin", sont en cours, précise-t-il dans un bref communiqué.
Une enquête pour "meurtre en bande organisée"
Quatre personnes ont été interpellées et une vingtaine d'opérations antistupéfiants menées depuis l'envoi en renfort dimanche à Dijon d'une compagnie de CRS, suite à la mort du père de famille.
"21 opérations ont été effectuées sur l'agglomération de Dijon. 163 personnes ont été contrôlées, quatre personnes remises à la justice, deux armes de poing saisies et des armes blanches", a indiqué Franck Robine, préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté, préfet de la Côte-d'Or.
Mais depuis le drame, les enquêteurs recherchaient deux individus en fuite. Deux hommes qu'ils pensent être les auteurs des tirs.
Les fugitifs arrêtés dans les Pyrénées-Orientales et placés en garde à vue ont été récupérés dans la journée de jeudi par des policiers venus de Bourgogne pour être entendus à Dijon par les enquêteurs chargés de l'affaire.
L'enquête se poursuit en flagrance pour "meurtre en bande organisée".