Depuis la crise sanitaire et le confinement, l'assocaition caritative manque cruellement de bénévoles. Il en faudrait une quinzaine par jour pour assurer ses missions.
Camille Sirot, étudiante a fait son service civique au Secours populaire de Perpignan où elle s'occupait de la campagne des vacances. "Je faisais partir les enfants en colonie, c'est vraiment un esprit qui m'a plu donc je suis restée bénévole".
Jean-Marc Butterbach, un retraité de 70 ans, a rejoint le Secours populaire depuis quelques semaines seulement. Il reçoit les plus démunis pour les orienter vers les différents services de l'association caritative.
assure le nouveau venu."Sur le plan humain c'est extrêmement riche car on a vraiment le sentiment d'être utile et d'apporter quelque chose à des personnes qui sont en grande difficulté"
La plupart des bénévoles sont des personnes âgées potentiellement à risques. Ce qui a eu un effet dissuasif sur grand nombre d'entre eux, toute comme cela a été d'ailleurs été le cas pour la période de confinement.
Les personnes âgées sont parties
"On a des bénévoles qui pendant le confinement ont changé leur mode de vie et veulent à présent profiter de ce déconfinement et de cette liberté pour vivre différemment, et donc ils ont mis le bénévolat de côté", regrette Sandrine Da Silva, directrice adjointe du Secours populaire des Pyrénées-Orientales.Actuellement, il manque 15 bénévoles par jour au Secours poulaire de Perpignan pour assurer ses missions.