Un avion d'ASL Airlines France avec 141 passagers et membres d'équipage à bord est bloqué sur l'aéroport de Perpignan-Rivesaltes depuis 13h50, ce mercredi. Les autorités suspectent un cas de choléra en provenance d'Algérie. Le passager potentiellement malade est un enfant de 8 ans.
Quelque 141 personnes, dont 5 enfants sont prises en charge ce mercredi à l'aéroport de Perpignan en raison d'une suspicion de choléra sur un enfant, dans un Boeing 737 ASL Airlines France en provenance d'Oran en Algérie, a-t-on appris auprès des pompiers des Pyrénées-Orientales.
"Un enfant est susceptible d'être porteur du choléra et va être évacué vers l'hôpital de Perpignan pour des examens", ont indiqué à l'AFP les pompiers du SDIS 66.
L’enfant malade et sa maman ainsi que les passagers adjacents ont été pris en charge par le personnel médical sur place, à l'aéroport.
Les autres passagers et les membres d'équipage de ce vol Oran-Perpignan étaient de leur côté "en cours d'évacuation" vers 15H15, après avoir été retenus à bord un peu plus d'une heure.
MAJ - Vers 16h, les passagers ont été libérés de leur pseudo-quarantaine et l'avion pouvait redécoller de Perpignan. Il s'agissait d'une fausse alerte. L'enfant de 8 ans suspecté comme étant atteint du choléra était bien malade mais il ne serait pas atteint de cette infection épidémique, selon les premières analyses.
L'avion est donc reparti à vide à Oran, où le nettoyage et la désinfection seront effectués.
La compagnie aérienne française et l'équipage ont en fait simplement appliqué le protocole et le principe de précaution dans ce genre de cas, comme le stipule le règlement sanitaire international.
Un avion d'ASL Airlines France avec 141 passagers et membres d'équipage à bord est bloqué sur l'aéroport de Perpignan-Rivesaltes depuis 13h50, ce mercredi. Les autorités suspectent un cas de choléra en provenance d'Algérie. Le passager potentiellement malade est un enfant de 8 ans.
•
©F3 LR
Les règles sanitaires en matière de choléra
En concertation avec l’ARS Occitanie (Agence Régionale de Santé) et conformément aux procédures en vigueur, le médecin régulateur du SAMU 66 a autorisé les passagers à quitter l’avion après avoir appliqué des mesures barrières d’hygiène simples et renseigné une fiche de traçabilité.
En effet, bien qu’il s’agisse d’une pathologie contagieuse, sa transmission interpersonnelle est difficile car elle nécessite un contact direct ou indirect, par ingestion, avec des matières fécales et/ou des vomissures.
