Des coups de feux ont été tirés par un pistolet à billes en direction d’une brasserie dimanche 15 août à Perpignan dans le quartier de la gare, faisant un blessé. Un moment de panique pour les clients et le restaurateur, qui dénonce depuis plusieurs mois le climat d’insécurité dans le quartier.
Des coups de feu et un mouvement de panique avec des touristes qui se jettent à terre. C’est ce qui s’est produit hier, dimanche 15 août, sur l’avenue du général de Gaulle dans le quartier de la gare de Perpignan. Vers 17h, un groupe d’une dizaine de jeunes croise un homme de 25 ans. Un regard de travers et la situation s’emballe. Dans l’altercation, un des jeunes sort un pistolet à billes et tire en rafale à bout portant. L’homme est blessé et sera pris en charge par les secours.
Mouvement de panique sur la terrasse
Sur la terrasse de la brasserie juste en face, où sont attablés des familles et touristes, c’est la panique. « On avait la terrasse pleine. Les gens se sont couchés sous les tables et se sont mis sur les enfants. Ils ont pensé que c’était une attaque terroriste » raconte Thierry Guisset, le gérant de la Brasserie de la gare.
Une dizaine d’impacts de balles
Derrière eux, une dizaine d’impacts de balles est apparue sur les vitres de la brasserie, témoignant de la violence de la scène. Une situation insupportable pour ce patron qui dénonce depuis plusieurs semaines l’insécurité qui règne dans le quartier gare de Perpignan.
Selon lui, un de ses clients aurait même été passé à tabac par plusieurs personnes, et un homme aurait également tiré en l’air. Le mois dernier, excédé par cette situation d’« insécurité totale », il avait bloqué l’avenue menant à la gare avec son véhicule, aidé d’un autre commerçant. Il avait fini au poste de police.
Un sentiment d’abandon
En colère, le restaurateur dénonce l’inaction des forces de l’ordre. « Ils savent de qui il s’agit et où ils habitent. Ils savent tout, mais ne font rien. Finalement, j’en veux plus aux pouvoirs publics qu’à ces jeunes, parce qu’ils nous abandonnent complètement » affirme-t-il.
Au lendemain des faits, aucune interpellation n’a encore eu lieu, mais une enquête est en cours.